Affaires courantes

Affaires courantes est le bulletin d'information mensuel d'Électricité Canada qui présente les efforts de représentation, les réussites des membres et les nouvelles concernant le secteur.

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Nouvelles 56 - août 2023

Production d’électricité au Canada

Les 12 et 13 juillet, des représentants du Conseil de la production d’Électricité Canada se sont réunis à Calgary, en Alberta, pour leur réunion annuelle. Le Conseil de la production se concentre sur les questions relatives à la production d’électricité, notamment ce qui concerne l’intégration énergétique, l’innovation, l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ceux-ci, la gestion de l’environnement et les affaires autochtones. Affaires courantes s’est entretenu avec Brittany Botting, directrice de la production, afin d’explorer ces questions et leurs incidences sur le secteur. Bonjour, Brittany, merci de vous joindre à nous !

Le budget fédéral a annoncé en mars qu’il y aurait d’incroyables possibilités d’augmenter la production d’électricité au Canada. Quel sera le plus grand défi à relever pour le financer ?

Le plus grand défi, à mon avis, sera l’ampleur des investissements nécessaires dans l’atteinte des objectifs de carboneutralité d’ici 2035 et 2050. Des milliards, voire des billions de dollars d’investissements seront requis au cours des trois prochaines décennies, dans le domaine de la production, et dans la transmission et la distribution, afin de décarboniser le réseau électrique, en plus des besoins d’électrification de l’ensemble de l’économie. Le défi est gigantesque. Il est positif de constater dans le budget de 2023 des investissements ainsi qu’un soutien du gouvernement fédéral pour aider les compagnies d’électricité à relever ce défi.

La plus grande priorité du Conseil de la production dans le plan d’affaires d’Électricité Canada pour le premier trimestre était le Règlement sur l’électricité propre (REP) qui fournira des directives importantes sur la façon dont la décarbonisation du réseau sera mise en œuvre. Nous sommes maintenant au troisième trimestre et nous n’avons toujours pas vu les règlements. Pensez-vous que nous y aurons accès bientôt ? Comment pouvons-nous nous préparer à des règlements qui n’ont pas encore été publiés ?


Nous nous attendons à ce que le règlement sur l’électricité propre soit transmis dans les prochaines semaines. Le gouvernement ne cesse de nous le faire savoir. J’espère que nous verrons au moins un premier projet de règlement en août ou en septembre, puisque sur le plan de la préparation, plus il y a de retard dans la publication de règles claires, plus il est difficile pour le secteur d’atteindre les objectifs de 2035.

Je pense qu’il est plus important que nous ayons des règles réalisables, flexibles et reflétant nos réalités, que le secteur peut ensuite mettre en œuvre. Donc, si le gouvernement prend le temps d’examiner ces réglementations parce qu’elles sont très importantes, c’est forcément une bonne chose.

En ce qui concerne les préparatifs, nous disposons d’un cadre suffisant, si l’on peut dire, de la part du gouvernement pour commencer à discuter sérieusement avec les membres afin d’obtenir un point de vue de l’ensemble du secteur sur ce que le REP signifiera. Cela nous donne le temps de nous mettre d’accord et de déterminer ce qui est le plus important et quelles valeurs doivent être reflétés dans le REP final. Il est évident que nous aimerions tous voir des chiffres plus tôt que tard, mais selon le cadre qui existe déjà, nous disposons d’un certain nombre de renseignements pour commencer à formuler une réponse.

En dehors du REP et du budget fédéral, quel est le plus grand défi auquel est confronté le monde de la production ?


Cela nous ramène à la première question. Il s’agit de l’ampleur du défi et de l’occasion d’atteindre nos objectifs pour 2035 et 2050. Le secteur a reçu beaucoup de soutien dans le cadre du budget fédéral 2023. Le Conseil de la production s’efforce donc de s’assurer que ce soutien peut nous aider à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Les crédits d’impôt à l’investissement, les programmes ciblés, la Banque canadienne d’infrastructure et tout ce qui se trouve entre les deux y sont inclus.

Quelle est la plus grande occasion ?


La plus grande occasion constitue également le plus grand défi, n’est-ce pas ? La demande d’électricité augmentera considérablement, doublant ou triplant d’ici 2050. C’est une chance énorme pour nos membres de s’emparer d’une plus grande part du marché de l’énergie.

Sur quel projet avez-vous le plus hâte de travailler avec les membres ?


Probablement le REP. Il aura une incidence considérable sur la gouvernance du secteur au cours des 12 ou 13 prochaines années. Je suis impatient d’aborder ce sujet avec les membres.

Quelles sont les prochaines étapes ?


Le Conseil de la production a décidé de prendre quelques mesures pour commencer à préparer la réponse du REP, notamment l’élaboration d’un document d’orientation qui présente certaines recommandations applicables au secteur afin de proposer des options positives au gouvernement. De plus, nous élaborons des messages communs, et espérons qu’ils seront utilisés par le secteur afin que nous puissions nous entendre.

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Nouvelles 55 - juillet 2023

Fiabilité du réseau électrique canadien

Électricité Canada publiera bientôt un rapport sur la continuité du service qui révèle certaines données intéressantes concernant la fiabilité de notre réseau électrique. Peu importe leur ampleur – qu’elles soient attribuables à des phénomènes météorologiques extrêmes ou à des perturbations causées par un écureuil –, toutes les interruptions de service sont consignées et classées par catégories. Cette mesure vise à permettre aux compagnies d’électricité de trouver des moyens d’atténuer les répercussions subies par la clientèle et de maintenir la stabilité du réseau.

Affaires courantes a interviewé Daniel Gent, directeur du transport et de la fiabilité, et Lakshmi Venugopal, analyste de données, pour discuter de ce qu’ils ont appris.

Bonjour Daniel et Lakshmi. J’aimerais que vous nous parliez en quelques mots du rapport sur la continuité du service et du type de renseignements qui ont été recueillis à cette fin.

DG : Le rapport couvre deux années – 2021 et 2022. Il porte sur l’essence même de la fiabilité.

LV : Il présente cinq indicateurs. Le premier est le SAIFI (system average interruption frequency index), qui mesure la fréquence moyenne des interruptions au cours d’une année donnée. Il y a aussi le SADI (system average interruption duration index), qui montre la durée moyenne des interruptions au cours d’une année donnée.

Le CAIDI (customer average interruption duration index) reflète la durée moyenne des interruptions subies par les clients. Nous avons également l’IKM (interactions per kilometer), qui indique le nombre d’interactions pour un kilomètre et le CIKM (customer hours of interruption per kilometer), qui mesure la durée des interruptions en heures-clients pour un kilomètre.

Les compagnies d’électricité se servent de ce type de rapport pour comparer leur propre rendement avec celui de leurs homologues canadiens et élaborer des programmes d’amélioration. Les entreprises savent ainsi combien elles devraient investir dans un type particulier d’équipement qui est en défaillance et les éléments qui nécessitent un entretien.

DG : Les entreprises s’inspirent aussi de ce rapport pour élaborer les demandes tarifaires qu’elles présentent aux organismes de réglementation. Elles le consultent pour connaître la situation concernant les pannes au sein du secteur et comparer leur rendement avec la moyenne nationale. Cette information est utile pour adapter leurs tarifs dans une optique d’amélioration de la fiabilité.

LV : De plus, notre rapport indique clairement l’incidence de tous les phénomènes météorologiques majeurs auxquels les compagnies d’électricité ont fait face au cours d’une année donnée. Nous y communiquons des renseignements tels que la durée des interruptions de service et le nombre de clients touchés.

L’année 2022 a marquée par des tempêtes violentes, par exemple un dérécho ici même à Ottawa et l’ouragan Fiona en Nouvelle-Écosse. Quelle a été l’incidence de ces phénomènes météorologiques sur les données de cette année‑là? Quelles leçons pouvons-nous en tirer?

DG : En 2022, nous avons constaté que les phénomènes météorologiques majeurs sont en hausse, ce qui ressortir encore davantage cette nouvelle réalité. Les pannes survenues cette année‑là sont principalement attribuables à trois phénomènes météorologiques : le dérécho, l’ouragan Fiona et la tempête d’avant Noël.

Les interruptions de plus de 220 millions d’heures-clients enregistrées en 2022 représentent le nombre de pannes étendues et d’interruptions de service le plus élevé depuis 998. Si l’on fait abstraction des phénomènes majeurs, le nombre d’heures-clients revient à la normale. Et c’est là que réside le problème : lorsque ces phénomènes se produisaient dans le passé, nous disions : « Oh, ce genre de tempête survient une seule fois par siècle. » Maintenant, nous y faisons face tous les trois ans.

En plus des phénomènes météorologiques majeurs, quelles sont les principales causes des pannes de courant? Y a-t-il des choses qui nous étonneraient?

LV : Le nombre d’interruptions attribuables aux contacts avec des arbres a augmenté de 27 % en 2022 par rapport à 2021. Mis à part les phénomènes météorologiques majeurs, ce problème constitue l’une des principales préoccupations des membres d’Électricité Canada.

DG : Des arbres tombent carrément sur les lignes électriques, des branches ou des arbres entiers heurtent ces lignes ou endommagent d’autres pièces d’équipement, comme les isolateurs ou les transformateurs sur poteau. En fait, les arbres sont à l’origine d’une panne sur cinq. En 2022, ils ont été en cause dans plus de 90 millions d’heures d’interruption de courant.

Quant aux autres causes, le mauvais temps peut fluctuer d’une année à l’autre. De façon générale, la défaillance de l’équipement est en hausse : les tempêtes à récurrence de 100 ans s’abattent tous les trois ans sur notre réseau vieillissant!

Que souhaitez-vous que les gens sachent concernant la fiabilité de notre réseau électrique?

DG : Sa fiabilité est tout de même vraiment bonne.

LV : Oui, c’est exactement ce qui ressort des données. L’indice de fiabilité dépasse toujours 95 %.

DG : Même avec des interruptions de 220 millions d’heures-clients en 2022, l’indice de fiabilité a atteint 99,98 % en 2022. Certains voudraient bien que nous en arrivions à quatre « neuf » (99,99 %) mais, compte tenu de ce qui s’est passé cette année-là, je me contenterai de 99,98 %.

Et dernière question : Est-ce que les écureuils endommagent le réseau?

DG : Contrairement à ce qu’affirment de populaires adeptes des théories du complot, les écureuils provoquent des pannes. Ces rongeurs peuvent se poser sur une pièce d’équipement, se pencher et… provoquer immédiatement une panne de courant qui ne durera que quelques minutes jusqu’au réenclenchement automatique. Les écureuils vont à des endroits où ils ne devraient pas aller. C’est là le problème!

Le rapport d’Électricité Canada sur la continuité du service sera publié à la fin de juillet.

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Nouvelles 54 - juin 2023

Conversation avec Jay Wilson au sujet de Build Things Faster, le plus récent rapport publié par Électricité Canada

Les années cibles de 2035 et de 2050 sont importantes pour le secteur canadien de l’électricité de même que pour l’industrie en général. Ces deux années ont été fixées comme cible pour assurer la carboneutralité respectivement du secteur de l’électricité et de l’économie. Bon nombre d’innovations voient le jour pour aider le secteur de l’électricité à devenir carboneutre d’ici 2035, mais il y a des obstacles de taille à surmonter pour y parvenir. Le plus récent rapport publié par Électricité Canada, intitulé Build Things Faster, vise à rendre cette transition plus efficace que jamais. Nous avons discuté avec Jay Wilson, directeur de la carboneutralité et de l’électrification à Électricité Canada, pour en savoir plus concernant ce nouveau rapport très intéressant.

Alors, qu’entendez-vous par « bâtir plus rapidement »?

Comme vous le savez, nous nous efforçons d’assurer la carboneutralité du secteur de l’électricité d’ici 2035 et celle de l’économie d’ici 2050. Le principal moyen de réussir cette transition, c’est l’électrification. À cette fin, nous devons doubler notre capacité – les installations de production et l’effectif – ou améliorer notre chaîne d’approvisionnement.

D’où l’importance de ce rapport : il est primordial de bâtir l’infrastructure rapidement pour pouvoir répondre à la demande croissante d’électricité d’ici 2035 et 2050. Par ailleurs, nous devons aussi bâtir davantage pour atteindre nos objectifs de carboneutralité. Mais il y a énormément d’infrastructures à bâtir et d’obstacles à surmonter. C’est dans cette optique que nous avons produit le rapport intitulé Build Things Faster.

Tout d’abord, notre rapport fait état des principaux obstacles que nous devrons franchir à mesure que nous bâtirons l’infrastructure pour atteindre la carboneutralité. Nous avons mené de nombreuses entrevues avec des parties prenantes afin de cerner et de documenter ces obstacles, ce qui nous amène au deuxième objectif, à savoir formuler des recommandations sur la façon de bâtir plus rapidement. Nous nous sommes demandé comment nous pouvions éliminer ces obstacles pour être en mesure de rendre l’économie carboneutre. À cette fin, nous avons formulé trois recommandations principales et plusieurs recommandations secondaires.

Quelles sont les recommandations les plus importantes qui figurent dans le rapport?

Nous avons formulé trois recommandations principales sur la façon de surmonter les obstacles. Premièrement, nous proposons de simplifier le processus de construction en mettant en œuvre le cadre « un projet, une approbation ». À l’heure actuelle, les constructeurs qui travaillent à une nouvelle infrastructure doivent obtenir plusieurs autorisations et approbations pour faire quoi que ce soit. Deuxièmement, nous recommandons de coordonner les processus fédéraux d’autorisation et d’approbation en mettant en place un guichet unique fédéral. Pour le moment, chaque fois que l’on bâtit quelque chose, il faut traiter avec plusieurs ministères et organismes qui ont chacun des exigences et des règlements différents. Enfin, nous réclamons un renforcement des capacités des organismes de réglementation économique. En ce moment, aucun de ces organismes n’est en mesure d’assumer sa charge de travail. Si le gouvernement dote ces organismes de capacités accrues, les décideurs pourront prendre plus rapidement en considération les objectifs de carboneutralité dans le processus d’approbation des grands projets d’infrastructure.


D’après vous, qu’est-ce que les lecteurs devraient retenir de ce rapport?

La portée du rapport Build Things Faster est vaste. À nos yeux, il est manifeste que nous avons besoin d’une stratégie pour définir la marche à suivre afin d’atteindre nos objectifs de carboneutralité pour 2035 et 2050. Je pense que nos recommandations représentent un très bon départ dans la voie menant à l’atteinte de cet objectif. Les mesures proposées permettront de surmonter la plupart de ces difficultés, mais nous devons nous mettre au travail dès maintenant. Le temps presse! Ça demandera beaucoup de travail, mais c’est faisable.

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Nouvelles 53 - mai 2023

Activation d’OnMAG pour aider les compagnies d’électricité touchées par la tempête de verglas printanière

La violente tempête de verglas qui s’est abattue sur l’Ontario le mercredi 5 avril dernier a privé de courant un grand nombre de clients et à peu près tout recouvert d’une épaisse couche de glace. On croyait au départ que les températures plus clémentes feraient fondre la glace sur les arbres. Malheureusement, comme cette fonte se faisait attendre, les arbres ont commencé à se briser et à causer davantage de pannes que prévu.

Le Groupe d’assistance mutuelle ontarien (OnMAG) a été activé le jeudi 6 avril pour aider les compagnies d’électricité locales à rebrancher leurs clients. Pour en savoir plus, Affaires courantes a discuté avec Shelley Levoy, qui coordonne ce groupe administré par l’entremise d’Électricité Canada.

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Bonjour Shelley. Pourriez-vous nous décrire l’assistance mutuelle en quelques mots?

À mon avis, l’assistance mutuelle est un concept que nous avons l’habitude de voir dans des situations d’urgence ayant une dimension sociale : partage de ressources par les banques alimentaires, prêt d’équipement par les hôpitaux et centres communautaires convertis en refuges. Dans le cas d’OnMAG, c’est un peu le même principe, mais il s’agit de coordonner les efforts que déploient les compagnies pour aider leurs homologues à rebrancher leurs clients le plus efficacement possible durant une panne.

Les compagnies d’électricité qui fournissent des services d’assistance mutuelle expliquent parfois dans les médias ou par voie de communiqué qu’elles collaborent aux efforts de rétablissement du courant. Le but est de faire savoir à leur clientèle qu’elles travaillent avec la plus grande efficacité possible pour restaurer l’alimentation en électricité. Les gens sont agréablement surpris de voir les équipes des collectivités voisines réparer les pannes.

Comment OnMAG a-t-il vu le jour?

La création d’un programme d’assistance mutuelle ontarien a été proposée en 2019. Toronto Hydro et Hydro One ont alors approché Électricité Canada pour lancer l’idée de coordonner les efforts déployés par la soixantaine de compagnies d’électricité de la province dans le cadre d’un programme d’assistance mutuelle. Lancé comme projet pilote en 2020, ce programme est devenu permanent en décembre 2021. OnMAG reproupe actuellement plus de la moitié des compagnies d’électricité ontariennes et accueille de nouveaux membres chaque fois qu’il est activé par suite d’une tempête.

Jusqu’à présent, nous avons activé le programme sept fois, dont deux au cours du premier trimestre de 2023. OnMAG, auquel les membres ont recours de plus en plus souvent, répond à un besoin avéré.

Quels type de ressources les membres s’offrent-ils mutuellement? Comment la coordination se fait-elle?

La compagnie d’électricité qui a besoin d’assistance nous envoie une demande en précisant ce dont elle a besoin et la zone touchée. Elle nous indique les ressources humaines qui sont nécessaires, par exemple des monteurs de ligne ou des arboriculteurs. L’entreprise énumère aussi les pièces d’équipement particulières qu’elle recherche, par exemple des camions à flèche radiale, des camions d’évacuation ou des camions à nacelle simple.

La beauté d’un groupe régional comme OnMAG réside dans le fait que, puisqu’il s’étend à l’échelle de l’Ontario, aucune demande n’est trop grande ou trop petite. Les membres qui sollicitent de l’aide sont toujours les bienvenus.

Après avoir réuni tous ces renseignements, la compagne d’électricité communique avec nous par la ligne d’urgence d’OnMAG. Nous relayons ensuite sa demande aux autres membres du groupe.

Suivant le processus établi, les membres vérifient leurs stocks et précisent le soutien qu’ils peuvent fournir. Nous organisons alors un appel de coordination auquel participent l’entreprise et toutes celles qui lui offrent leur aide. C’est à ce moment que l’entreprise en question accepte telle ou telle aide selon ses besoins.

Une seule conférence téléphonique permet ainsi à tous les intervenants concernés d’apporter rapidement un soutien efficace.

J’ai participé à quatre événements d’activation depuis décembre 2022. Je dois dire que nous travaillons dans le cadre d’OnMAG avec un groupe très spécial de gestionnaires des urgences. Il y a souvent plus d’une compagnie d’électricité qui demande de l’aide durant un tel événement. De façon générale, les « bons samaritains » offrent davantage de ressources que nécessaire. On détermine ensuite les offres qui conviennent le mieux.

Pourriez-vous nous expliquer, étape par étape, le processus que vous avez suivi lors de la tempête de verglas du mois dernier?

Les météorologues nous avaient avertis de l’arrivée de cette tempête, qui a touché terre le mercredi. Nous suivions déjà sa progression depuis le lundi. Par ailleurs, nous avions communiqué avec Environnement et Changement climatique Canada pour nous assurer de recevoir les plus récents bulletins météo. Le mardi, nous nous sommes réunis pour vérifier quelles compagnies pourraient dépêcher des équipes supplémentaires et lesquelles prévoyaient manquer de ressources. Nous avons vraiment fait de notre mieux pour prévoir qui pourrait avoir besoin d’aide et sous quelle forme.

Nous avons déclenché l’activation tôt le jeudi matin. Deux compagnies d’électricité ont sollicité des ressources, principalement des arboriculteurs et des équipes affectées à la gestion de la végétation. Les travailleurs ont été à l’œuvre pendant toute la longue fin de semaine, ce qui a permis de rebrancher pour le souper du dimanche de Pâques tous les clients privés de courant.

La fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes augmente en raison des changements climatiques. Qu’est-ce que cela signifie pour OnMAG et les autres programmes d’assistance mutuelle en place ailleurs au pays?

Bien sûr, les changements climatiques augmentent l’occurrence de ces phénomènes. La plupart des pannes majeures survenues au cours des dernières années ont été causées par des phénomènes météo. En prenant en considération ces deux faits, nous constatons que les pannes attribuables aux intempéries sont à la fois plus nombreuses et plus intenses. N’importe quand, une compagnie d’électricité pourrait avoir besoin d’équipements particuliers ou d’équipes supplémentaires pour la gestion de la végétation. Tant sur le plan des finances que sur celui des ressources humaines, il est impossible que chaque compagnie d’électricité possède tout l’équipement spécialisé nécessaire ou que son effectif compte toutes les équipes spécialisées dont elle a besoin pour entreprendre des travaux considérables de rétablissement du service d’électricité. L’accès à des travailleurs supplémentaires constitue un moyen terriblement efficace de renforcer une équipe en lançant un seul appel. C’est le type d’assurance qu’offrent les programmes d’assistance mutuelle comme OnMAG.

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Nouvelles 52 - avril 2023

Analyse, par Électricité Canada, du budget fédéral de 2023 : le financement de l’électrification est une bonne nouvelle

Le 28 mars dernier, Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances, a déposé le très attendu budget fédéral de 2023, intitulé Un plan canadien : une classe moyenne forte, une économie abordable, un avenir prospère. Habituellement, le texte du budget comporte quelques renvois à l’électricité éparpillés çà et là. Cette année, une section entière est consacrée à l’investissement dans l’électricité propre dans le cadre du mandat du gouvernement en matière d’énergie propre. Cet octroi de crédits reflète la place prédominante accordée à l’électricité : près d’un dollar sur chaque tranche de huit dollars de nouvelles dépenses prévues sera affecté par divers moyens aux projets d’électricité propre.

Compte tenu de ces avancées importantes, Affaires courantes a discuté avec Michael Powell, vice-président des relations gouvernementales, pour savoir ce qu’il pense des gains réalisés grâce au budget et des prochaines étapes.

Bonjour Mike. Quelles sont les plus grandes « victoires » pour les membres d’Électricité Canada dans le budget?

La principale victoire, c’est l’engagement à instaurer un crédit d’impôt à l’investissement dans l’électricité propre. Ce crédit s’appliquera aux investissements dans l’infrastructure de transport interprovinciale et à la plupart des sources de production d’électricité sans émissions. Pratiquement tous les types de compagnies d’électricité y auront accès : les entités exonérées d’impôt ou non, celles qui appartiennent à des intérêts autochtones ou à des régimes de retraite, etc. Ce crédit s’élèvera à 15 %, si bien que ces entreprises réduiront de 15 % leurs coûts d’immobilisations engagés dans ces types de projets. De plus, le budget prévoit des suppléments pour le financement de programmes comme le Programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification (ERITE) et le financement du réseau intelligent. Le gouvernement a aussi donné des précisions sur la façon dont il s’y prendra pour aller de l’avant dans des dossiers comme celui du Fonds de croissance du Canada, sur les crédits supplémentaires qu’il accordera à la Banque de l’infrastructure du Canada et sur son engagement à déterminer de quelle façon nous pouvons accélérer la construction de l’infrastructure.

Tous ces progrès font suite aux demandes que nous avons formulées relativement à la stratégie canadienne en matière d’électricité. Ces éléments font tous partie des trois piliers de la stratégie, à savoir le financement, la certitude, puis l’accélération du rythme de réalisation des projets. Ce fut une bonne journée.

À propos de la stratégie canadienne en matière d’électricité, le budget donne-t-il des indices en ce sens?

Effectivement, le budget aborde les trois piliers dont j’ai parlé. Encore une fois, ces piliers déterminent l’aspect du financement – en ce qui concerne non seulement l’accès aux capitaux, mais aussi les recettes fiscales afin d’aider à réduire les coûts pour les clients. Or, nous avons vu deux de ces éléments. Sur le plan de la certitude, mentionnons le maintien du Fonds de croissance du Canada et une multiplication des possibilités, semble-t-il, pour les soi-disant « contrats sur différence pour le carbone » qui réduiront les risques liés à certaines questions entourant le prix du carbone. Pour ce qui est d’accélérer le rythme de réalisation des projets, le budget réaffirme l’octroi d’un montant d’environ un milliard et demi de dollars pour les organisations comme l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et annonce un engagement du Canada à élaborer d’ici la fin de l’année un plan d’action pour permettre à ces organisations de délivrer plus rapidement les autorisations.

À votre avis, parmi toutes ces initiatives, lesquelles auront la plus grande incidence pour la clientèle?

Je pense que la plus grande incidence à long terme découlera non seulement du nouveau crédit d’impôt à l’investissement dans l’électricité propre, mais aussi de toute la série d’autres crédits qui l’accompagnent, à savoir le crédit d’impôt à l’investissement dans la fabrication de technologies propres, dans le captage, l’utilisation et le stockage du carbone et dans l’hydrogène propre. Tous ces crédits permettront à nos membres de construire les nouvelles infrastructures électriques et de réduire leurs coûts.

Ce qui est intéressant dans le cas de ce nouveau crédit d’impôt, c’est le lien que le gouvernement établit entre cette mesure incitative et une réduction du prix pour les consommateurs. Ainsi, on considère que les fonds investis par le gouvernement fédéral finiront par se rendre dans les poches des consommateurs par un mécanisme ou un autre, que ce soit par l’entremise de la conception tarifaire ou par un autre moyen. D’après moi, cela signifie que le gouvernement fédéral continuera d’investir afin d’éviter toute répercussion de ces coûts sur les factures mensuelles des clients pendant que nous travaillerons à déterminer de quelle façon nous pouvons bâtir le réseau afin de le rendre carboneutre d’ici 2035 et répondre aux besoins en matière d’électrification de l’ensemble de l’économie d’ici 2050 – alors même que nos besoins en électricité doubleront ou même tripleront.

Vous avez parlé de doubler, voire de tripler la capacité du réseau d’ici 2050. Sommes-nous plus près d’accélérer la construction de l’infrastructure?

Je pense que oui. Il y a deux ou trois éléments qui entrent en jeu à ce sujet. Premièrement, nos membres peuvent prendre des décisions d’investissement, y compris pour ce qui est de savoir si le moment est venu ou non de lancer les travaux. D’après moi, c’est à ça que servent les crédits d’impôt. À mon avis, les fonds supplémentaires que versera la Banque de l’infrastructure du Canada aideront à renforcer une partie du financement à cet égard. Et, à terme, grâce au Fonds de croissance du Canada et au futur régime de contrats sur différence, nos membres pourront plus facilement obtenir du financement pour ces types d’engagements à long terme.

Mais le principal point qui mérite notre attention selon moi, c’est que le gouvernement a reconnu la difficulté de réaliser les grands projets et qu’il s’est engagé à se retrousser les manches pour travailler avec toutes les parties et trouver des moyens d’accélérer le rythme. En fin de compte, à mon avis, le ton du budget indique que le gouvernement s’efforce de répondre aux préoccupations que nous avons soulevées au sujet des obstacles à la construction qui relèvent du gouvernement fédéral – et on doit admettre qu’il y a beaucoup de travail à accomplir dans ce dossier. Comme le gouvernement essaie de répondre à ces préoccupations, c’est maintenant à nous de passer à l’action. Nous sommes dans une meilleure situation que nous l’étions lundi [avant la présentation du budget]!

Quel est le principal élément que le secteur de l’électricité doit retenir de ce budget?

Selon moi, le principal élément à retenir, c’est que le gouvernement fédéral estime qu’il a un rôle à jouer pour aider à construire les infrastructures électriques. L’électricité a toujours été considérée comme un domaine de compétence provinciale. Mais il y a bien des sphères de compétence provinciale où le gouvernement fédéral a jugé qu’il avait un rôle à jouer sur le plan du financement. C’est même prévu dans le budget : huit pages après les annonces concernant l’électricité, on trouve une carte du Canada qui met en évidence des travaux dans lesquels il investit, par exemple le doublement des voies d’une autoroute en Nouvelle‑Écosse, domaine de compétence qui a toujours relevé des provinces. Mais, à notre avis, il s’agit maintenant du type de travaux auxquels le gouvernement fédéral doit contribuer financièrement. Le transport en commun est un autre exemple.

D’après moi, la grande leçon que nous pouvons en tirer, c’est que les enjeux tiendront à un fait à l’avenir : lorsque le gouvernement fédéral souhaitera accélérer la construction d’une infrastructure plus propre, il versera des fonds pour faciliter les travaux, en particulier dans l’optique de l’abordabilité pour les Canadiens.

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Vancouver

Nouvelles 51 - mars 2023


L’édition 2023 de L’état de l’industrie canadienne de l’électricité ayant pour thème « Bâtissons » a été lancée le 28 février dernier lors de la conférence GLOBExCHANGE

Bonjour Francis. Le thème de L’état de l’industrie canadienne de l’électricité est « Bâtissons ». Pouvez-vous nous expliquer pourquoi cette notion a été choisie comme thème global de l’édition 2023 du rapport?

Depuis plusieurs années, nous savons exactement ce qu’il faut faire afin de respecter les engagements à atteindre la carboneutralité dans notre réseau d’ici 2035 et dans notre économie d’ici 2050. Mais le temps file. Plus nous attendons, plus il sera difficile et urgent de concrétiser ce rêve. Le seul moyen à notre disposition pour transformer ce rêve en réalité, c’est de passer rapidement à l’action pour bâtir dès maintenant le réseau de demain. Il nous reste 4 705 jours [au moment de l’entrevue]. Le 2 mars prochain, il n’en restera que 4 687.

Selon le rapport, l’un des plus grands dilemmes auxquels font face les compagnies d’électricité tient au fait que plus nous dépendrons de l’électricité, plus notre approvisionnement devra être fiable. Comment nos membres se préparent-ils à répondre à cet enjeu?

Nous employons le terme « dilemme » pour décrire cette situation, mais il s’agit d’un enjeu qui se présente dans le cas de toute avancée technologique importante. Lors de l’avènement de l’automobile il y a 120 ans, les gens se demandaient ce qui les attendait parce qu’ils dépendraient davantage de ce moyen de transport. Ce fut la même chose pour Internet – je me rappelle qu’il y a une quinzaine d’années, les gens s’inquiétaient de l’immense rôle vital que jouerait Internet lorsque tout se ferait sur ce réseau. Pourtant, nous semblons bien nous débrouiller.

Nos membres et le secteur s’adapteront à la situation comme à toute autre transformation majeure. Ils bâtiront ce qu’il faudra bâtir pour assurer le niveau de fiabilité qui sera nécessaire. Les choses évolueront de manière comparable à ce que nous avons vu dans le cas de certaines autres transformations technologiques : Internet, le téléphone, les transports… À mesure que ces innovations deviennent plus fréquentes et que la dépendance de la société à leur égard augmente, leur fiabilité gagne constamment en importance. Ce qui s’est produit par suite des changements technologiques précédents se reproduira dans ce cas‑ci. Nous assurerons le niveau de fiabilité qui sera nécessaire.

Il n’en demeure pas moins que la fiabilité prendra beaucoup plus d’importance. Le réseau que nous bâtirons sera différent de celui qui a été bâti il y a une centaine d’années.

Le 1er janvier 2023, il restait 4 748 jours avant la date fixée par le Canada pour rendre le réseau électrique carboneutre. Quelles sont les possibilités que notre secteur peut mettre à profit pour atteindre cet objectif?

Si on fait le calcul – qu’il s’agisse de la carboneutralité du réseau d’ici 2035 ou de celle de l’économie d’ici 2050 –, une réalité saute aux yeux. Pour atteindre ces objectifs, nous devons envisager toutes les options. Le secteur de l’électricité devra donc tirer parti de chaque kilowatt d’électricité à émissions nulles ou faibles, saisir toutes les possibilités d’accroître la connectivité dans l’ensemble du réseau de transport et de distribution jusqu’aux lieux de consommation, travailler avec le consommateur final afin de s’assurer que celui-ci utilise l’électricité de la façon la plus efficace possible et, enfin, améliorer la fiabilité.

D’après moi, les entreprises membres d’Électricité Canada saisiront toutes ces occasions – accroissement de la production, adoption massive et expansion des filières de l’énergie éolienne et solaire ainsi que du stockage d’énergie et meilleure mise à profit de nos capacités dans les filières nucléaire et hydroélectrique. Toutes les technologies – les énergies marines renouvelables, les parcs éoliens en mer, etc. – seront nécessaires.

Nous devrons aménager des interconnexions dans le réseau. Le transport de l’électricité deviendra de plus en plus important lui aussi. Et cela me ramène à votre question précédente : comment nous assurer que le réseau sera plus fiable lorsque notre consommation d’électricité augmentera? Eh bien, l’un des moyens d’y parvenir, c’est d’intégrer davantage les réseaux. Cela signifie qu’il faut renforcer l’infrastructure de transport et accroître l’interconnexion entre les réseaux de distribution. Cela signifie aussi qu’il faut adopter davantage de solutions locales et de solutions axées sur le consommateur final.

D’après vous, quelle est la principale chose que les lecteurs pourraient retirer de ce rapport?

Je veux qu’il reste deux choses aux lecteurs : un sentiment d’urgence et un sentiment d’optimisme.

Nous devons vraiment passer à l’action et le faire rapidement. Nous rêvons d’un avenir propre. Lorsque l’on songe à la forme que pourrait prendre une économie carboneutre en 2050, c’est le rêve d’un avenir meilleur, plus propre et plus fiable. Pour que ce rêve devienne réalité, nous devons ressentir un sentiment d’urgence afin de le concrétiser en nous y attaquant dès maintenant.

Je veux que les lecteurs ressentent aussi un sentiment d’optimisme face à ce que l’avenir nous réserve. Il faut reconnaître que l’on parle d’un rêve qui aura un effet bénéfique sur l’ensemble de la société. Rappelons-nous ce qui s’est passé en Ontario lorsque la province a abandonné les centrales au charbon. C’est dans les hôpitaux pour enfants que l’on observe les plus grandes retombées de cette mesure : le nombre d’enfants qui ont de la difficulté à respirer a énormément diminué. Depuis une vingtaine d’années, nous avons nettement amélioré la qualité de l’air dans la province. Pensez-y. Et pensez aussi aux mesures qui auront des retombées durables pour la société dans son ensemble si nous sommes en mesure de faire la transition vers une économie carboneutre et d’éliminer ou de compenser les émissions des combustibles fossiles. Si l’abandon des centrales au charbon a autant amélioré la qualité de vie de la population, la vision du passage à un monde carboneutre – celle d’un avenir plus propre et prometteur – est l’autre chose que j’aimerais que les gens en retiennent.

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